Allâh soit loué comme il sied à Sa Majesté ! Il est le Seul digne de louanges ! Nous sollicitons Sa bénédiction pour le sceau de la prophétie, sa famille, ses compagnons et tous ceux qui les ont précédés et suivis dans la droite voie jusqu’à ce que Dieu hérite de la terre et ce qu’elle contient !
Nous louons Le Miséricordieux par Essence et par Excellence de nous avoir permis de vivre à nouveau le mois béni de Ramadhân, neuvième mois du calendrier lunaire musulman, mois de la révélation du Qur’ân comme guidée pour l’humanité etcritère de distinction. Pour remercier Le Seigneur de cette énorme faveur, et afin d’atteindre la piété, seule critère légitime de supériorité, sont invités à jeûner ceux d’entre nous qui peuvent supporter la privation de nourriture et de la boisson du lever de l’aube au coucher du soleil. Bien plus, dans son esprit, le jeûne exige d’abandonner, pendant le mois et pour toujours, le mensonge, la tricherie et tous les abus de confiance et incivilités. C’est seulement en le vivant comme tel que le mois de Ramadhan nous apportera ce surcroît de force que procure une foi réelle, loin des coutumes et des aberrations.
La bonne nouvelle est annoncée alors aux jeûneurs : l’entrée au Paradis par l’une des huit portes qui leur sera exclusivement réservée, Arrayan, le pardon de leurs péchés véniels et la récompense unique qui leur est accordée de la part de leur seigneur. En effet, Le Majestueux dit en substance « toutes les œuvres du fils d’Adam lui seront récompensées au décuple, sauf le jeûne qui est Mien et c’est Moi (Seul) qui en assure la récompense… ».
Le Ramadhân a en sus l’honneur de contenir une nuit, laylatul Qadr, meilleure que mille mois, nuit de la détermination et du décret qui voit la transcription de tous nos actes de l’année, signe de l’Omniscience et de l’Omnipotence de Dieu et non d’une contrainte de l’homme qui serait synonyme de son irresponsabilité. Une telle récompense sera acquise par celles et ceux qui veillent en prière, avec la certitude de la rétribution divine, lisent et méditent sur le Livre révélé pour confirmer et compléter la Torah, l’Evangile, les Psaumes. Dans Sa Sagesse, Dieu a voulu située cette nuit parmi les nuits impaires de la dernière décade du mois. Quiconque croit avec certitude à la rencontre du Seigneur, est conscient de Sa Justice et croit en la réalité de ce Jour se devra de puiser dans ses dernières ressources du mois en vue de rechercher cette nuit parmi celles de la dernière décade au vu de son importance et des témoignages divergents qui en fixent la date.
Nous implorons l’assistance divine afin de pouvoir nous souvenir de Lui, Le remercier pour Ses innombrables bienfaits et pour parfaire Son adoration !
Ramadhân mubârak (béni) à chacun(e) et à tout(e)s !
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Le mois de Cha’bân
Le début du mois de Cha’bân, huitième mois lunaire, est prévu ce dimanche 8 mai; il serait profitable, pour qui Allâh veut du bien, de rappeler l’importance que la révélation accorde aux bonnes actions faites dans ce mois, notamment le jeûne.
* D’après ‘Usâmat Ibn Zayd (qu’Allâh l’agrée ainsi que son père), j’ai dit : « Ô Messager d’Allâh! je ne t’ai pas vu jeûner dans un mois autant que tu le fais dans le mois de Cha’bân! Alors le Prophète béni a dit : « Ceci est un mois à propos duquel les gens sont négligents, il est entre Rajab et Ramadhân; c’est un mois durant lequel les actes sont élevés vers Allâh, et j’aime que mes actes soient élevés alors que je jeûne ». (Rapporté par l’imâm An-Nasai et authentifié par le Cheikh Al-Albani, qu’Allâh leur fasse tous deux miséricorde!)
* D’après Aicha (qu’Allah l’agrée), le Prophète béni jeûnait au point où nous disions: « Il ne rompt plus son jeûne »; et il rompait son jeûne au point où nous disions: « Il ne jeûne plus ». Je n’ai pas vu le Prophète béni jeûner un mois complet à l’exception du Ramadhân et je ne l’ai pas vu jeûner un mois autant que Cha’bân. (Rapporté par les imâms Al-Bukhârî et Muslim, qu’Allâh leur fasse tous deux miséricorde!)
Le Cheikh Al-‘Uthaymine (qu’Allâh lui fasse miséricorde!) a dit :
« Les gens de science ont dit que le jeûne du mois de Cha’bân est comme les prières Rawâtib (surérogatoires que le noble Messager béni faisait avant et après les cinq prières quotidiennes; elles sont au nombre de 10 ou 12 rakâts) en ce qui concerne les prières obligatoires (…); ainsi il est recommandé de jeûner durant le mois de Cha’bân et les 6 jours de Chawwâl (mois qui suit le Ramadhân), comme les prières Rawatib avant et après les prières obligatoires ».
Dernier mois avant le Ramadhân, il y devient obligatoire, sous peine de commettre un grave péché, de rattraper le jeûne obligatoire des jours manqués pour diverses raisons (maladie, voyage, menstrues) du dernier Ramadhân.
Allâh (Gloire et Pureté à Lui) dit en effet :
* « Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. » (Sens d’une partie du verset 184 de la sourate 2, La Vache).
« Allâh à plus de droit (que quiconque) qu’on paye Ses dettes », disaiit le noble Messager béni. Telle était aussi l’attitude de ses compagnons agréés.
Notre mère Aïcha (qu’Allâh l’agrée!) a dit :
* « Il m’arrivait d’avoir des jours de Ramadhan à rattraper et je ne pouvais le faire qu’au cours du mois de Cha’bân ». (Hadith authentique consigné dans les recueils des imâms Al-Bukhârî et Muslim, qu’Allâh leur fasse tous deux miséricorde!).
Ô Allâh! Bénis ce mois et fais-en une source de miséricorde pour nous en nous incitant, puis assistant, à concourir dans les bonnes actions que Tu accepteras et par lesquelles Tu remplirais notre Balance au Jour J!