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Saine compréhension du Destin

L’épidémie du Coronavirus est venue rappeler aux hommes la toute-puissance divine. Ses créatures ne se limitent pas aux choses visibles et leurs méfaits n’est pas proportionnel à leurs tailles. Ainsi les redoutables maladies décrétées par Le Seigneur sont causées par des microorganismes tels les bactéries et les virus. En plus, comme toute épreuve, les maladies sont destinées à purifier les Croyants de certains de leurs péchés et/ou les élever en degrés.

 

Il faut rappeler que l’islâm invite à la recherche de médicament, comme cela ressort des nombreux dires prophétiques dont « Allâh n’a pas fait descendre une maladie sans descendre son médicament, qu’il soit ou non connu des humains ». Ce faisant, les Musulmans des premiers siècles de l’islâm ont excellé dans la recherche médicale et nul n’invoquait le destin pour justifier la folie qui conduirait au refus de se soigner.

 

En cas d’épidémie, et en avance sur son temps, l’islâm a combattu la diffusion de la maladie en limitant les déplacements des populations des zones infectées vers les zones non infectées, et vice versa. L’attitude exemplaire du Calife ‘Umar ibn al-Khattab (qu’Allâh l’agrée) est là pour en témoigner. Il apprit en chemin vers une contrée qu’une maladie contagieuse y sévissait. Après consultation de ses compagnons de voyage sur l’attitude à tenir, il lui fut rappelé la parole prophétique « Nul ne doit fuir d’un endroit où une maladie contagieuse sévit et nul ne doit y aller« . Sur ce, le Calife décida de rebrousser chemin. Cette décision fut contestée par un des voyageur sous prétexte que le Calife fuyait le destin. Il répondit par cette phrase devenue célèbre « Nous fuyons le Destin pour aller vers le Destin ».

 

Ainsi Allâh fit du Calife la cause seconde du sauvetage de vies, sur la base de la bonne compréhension de la foi au destin. Cette saine croyance doit amener le Musulman à prendre toutes les mesures raisonnables et scientifiquement prouvées utiles pour se soigner et prévenir toutes les maladies, autant que faire se peut. Elle doit aussi lui éviter la psychose ambiante car il est convaincu que « si la communauté entière te voulait du mal, tu n’en serais affecté que s’il avait été écrit. De même, si la communauté entière te voulait un bien, tu ne l’acquerrais que s’il était destiné. La Plume est levée et l’encre a séchés ».

 

Qu’Allâh nous enseigne ce qui nous sera utile et nous préserve de tout mal, Lui Qui ne fait que le meilleur.

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