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14Sep/18

OUMMAH31, l’association toulousaine au service des plus démunis

Le partage avec les nécessiteux, l’entraide et la fraternité, voici les valeurs prônées et défendues par l’association OUMMAH 31. Depuis sa création en 2011 elle s’est donnée pour objectif de venir en aide aux personnes démunies ou en difficulté dans la région Toulousaine.

 

L’association a tout d’abord débuté par l’organisation de maraudes dans Toulouse, distribuant des plats chauds, boissons chaudes et matériel de première nécessité aux sans-abris. Bien que les maraudes constituent aujourd’hui encore son activité majeure, elle tente d’élargir son champ d’activité, comme la récupération de denrées alimentaires en magasins et sa redistribution aux familles en situations de précarité et le soutien aux orphelins.

 

Vers une action sociale plus coordonnée.

 

Oummah 31 a rejoint cette année la Coordination Musulmane de Toulouse, regroupant associations et mosquées dans le but de mener conjointement les efforts pour le bien de la communauté. Le ramadan 2018 a été l’occasion pour l’association de se charger de l’organisation et de la distribution de Zakât al-Fitr pour les différentes mosquées de la coordination et ainsi matérialiser une première action solidaire coordonnée. Toute la chaîne allant de la récolte des denrées jusqu’à la distribution aux familles passant par le stockage et la confection des colis a été assurée par les bénévoles d’Oummah 31.

 

L’association a particulièrement besoin de bénévoles pour ses activités. N’hésitez pas les contacter à cet effet ou pour toute demande d’informations au 06 24 85 75 28 (du lundi au vendredi de 10h à 17h) ou sur la page Facebook 

 

10Sep/18

Le jeûne du 10 Muharram 1440 (Achûrâ)

Jeudi 10 Muharram 1440, correspondant au 20 septembre 2019, est un jour important pour les musulmans du monde entier. Il commémore le secours divin du prophète Mûsa (Moise) et des enfants d’Isrâ-îl (Ya’qûb, Jacob), plus connu sous le nom de « la sortie d’Egypte ». Le pharaon de l’époque du prophète Mûssâ (que Dieu le bénisse) était un homme orgueilleux. A l’instar de ses semblables, comme Satan, il sema le désordre sur la terre et s’est fait adoré. D’ailleurs il s’est pris pour Dieu, en s’accordant le droit de vie et de mort sur ses « sujets ». C’est contre une telle servitude que Le Seul véritable Seigneur a envoyé Mûssâ et son frère Hârûn (Aaron) (bénis soient-ils tous deux) au Pharaon de leur époque et lui rappeler son statut de simple humain qui devra retourner un jour à son seigneur et Lui rendre des comptes.

 

Le salut de Pharaon résidait dans son acceptation de la qualité de messager de Dieu pour Mussa et la délivrance des fils d’Isrâ-îl. En effet, non content de les persécuter, Pharaon condamnait à mort tout nouveau-né de sexe masculin descendant d’Isrâ-îl. Malgré les preuves évidentes apportées par Mûssâ de la part de son seigneur à Pharaon, ce dernier ne renonça ni au génocide ni à ses prétentions. Dieu l’Omniscient révéla à Mûssâ (béni soit-il) d’émigrer avec son peuple vers la Palestine, une terre qu’Il a bénie et aujourd’hui le théâtre de massacres et d’injustice innommables.  Ils partirent de nuit, chargés, la peur au ventre et la plupart peu confiants quant à l’issue du voyage. Face à l’obstacle physique et apparemment insurmontable de la mer, Dieu l’Omnipotent révéla à Mûssâ (béni soit-il) de frapper avec son bâton la mer qui se fendra pour laisser passer les fuyards, miracle parmi les miracles.

 

Les fils d’Isrâ-îl allaient être poursuivis puis rattrapés par Pharaon et son armée, mais sans compter sur l’assistance divine dont Il a assuré les Croyants, en général et les Messagers (bénis soient-ils) en particulier.  Invoqué par Son serviteur vertueux, Mûssâ, Celui Qui répond à l’appel, notamment de celui de tout opprimé, ordonna à la mer, une de Ses créatures parmi d’autres, d’engloutir les poursuivants, ce qu’elle fit car ne pouvant pas désobéir à son Seigneur et Maître. A cet instant, Pharaon attesta de l’exclusivité de la divinité véritable à Allâh, mais c’était trop tard. Allâh a promis, et Sa Promesse est vraie, de sauver le corps de Pharaon pour en faire un signe pour les gens qui suivront, mais lui a promis le plus dur châtiment qu’il a certainement commencé à gouter. Cet évènement eut lieu le 10 Muharram, et est connu dans l’histoire musulmane comme le jour de Âchurâ. Mûssâ (béni soit-il) jeûna ce jour, en signe de reconnaissance de ce bienfait de Dieu, ainsi que les croyants ; informé à son arrivée à Médine de la raison pour laquelle les juifs jeûnaient un jour, le prophète Muhammad (béni soit-il) a dit (en substance) « Nous avons plus le droit de nous réclamer de Mûssâ que vous », sous-entendant par là que, comme lui, nous suivons la même religion, l’Islâm, et sommes fidèles au message dont il fut le porteur, celui de l’Eternel. Le Prophète (béni soit-il) a jeûné ce jour et ordonné aux musulmans de faire de même.

 

Après la révélation de l’obligation du jeûne du mois de Ramadhân pour celui qui en avait la capacité, le deuxième lundi du mois de Sha’aban (huitième mois lunaire) de l’an II de l’hégire, jeûna le jour de Âchurâ qui voulait. Son jeûne, nous a informé le Prophète béni, est récompensé par le pardon des péchés (véniels) d’une année. En l’an IX de l’hégire, il arriva que le calendrier juif coïncida avec le celui des musulmans et les deux communautés jeûnèrent le même jour. Le Prophète dit alors (en substance) « si Allâh me fait voir l’année prochaine, je jeûnerai aussi le 9 (Muharram) », ceci pour distinguer les actes d’adoration des deux communautés. Dans une version du dire prophétique on trouve « …. je jeûnerai aussi le 11 (Muharram) » et dans une autre « …. je jeûnerai aussi les 9 et 11 (Muharram) ». Le mois d’Allâh Muharram étant le meilleur mois du jeûne, après celui du Ramadan, et au vu de la récompense du jeûne (qui n’a pas d’équivalent), jeûner ces jours ainsi que d’autres jours de ce mois serait indiqué. Allâh, Le vivant Qui ne meurt pas, a décidé de rappeler Son Messager et serviteur Muhammad, en Rabîa-al-ûlâ, selon les meilleures sources historiques, satisfait de lui. Qu’Allâh bénisse et honore ce noble Prophète dans ce monde et dans l’autre, ainsi que (les membres pieux de) sa famille et ses compagnons ! Ce jeûne est donc une adoration et une confirmation de la reconnaissance et l’attachement des musulmans à tous les Messagers et de l’unicité du message divin, l’islam.

24Juin/18

Organisation de l’Eïd Al-Adha 2018

La communauté musulmane de Toulouse s’organise pour le sacrifice  de l’Eïd Al-Adha 2018

 

Dans le cadre de l’Eïd Al-Adha 2018 et pour répondre aux besoins de la communauté musulmane de Toulouse, un partenariat s’est créé entre :

  • la Mosquée de Basso-Cambo (ACCIF),
  • la Mosquée de Blagnac (Le Cercle de la Fraternité Musulmane de Blagnac),
  • la Mosquée de Castanet/ Ramonville,
  • la Mosquée de Cugnaux (AJYAL),
  • la Mosquée de La Faourette (Al-Rahma),
  • Association Al-Misbah Portet-sur-Garonne.

 

Ce partenariat a pour but la mise en place d’une préparation optimisée, anticipée et concertée pour la réussite de cette fête au bénéfice de nos fidèles. La pré-réservation de l’agneau devra se faire avant le 15 juillet 2018.

 

A cette occasion un acompte de minimum 50€ sera versé à l’Association Musulmane de votre secteur, par tout moyen de paiement (chèque à l’ordre de l’Association). Il vous sera un remis un bon avec le numéro de l’agneau réservé. Le règlement du restant à payer devra être fait 15 jours avant L’Eïd Al-Adha, soit le mardi 6 août 2018. Prix de l’agneau : 185€ livré le jour de l’Eïd, (carcasse entre 17 et 23 kg, livrée avec la tête et les abats).

 

Le montant total couvre les frais d’achat, d’abattage et de logistique. Le sacrifice de votre agneau ainsi que la livraison des agneaux se feront sous le contrôle des responsables désignés par l’ensemble des Mosquées, en fin d’après-midi le jour de l’Eïd sur le parking du Zénith-Sud à Toulouse, Incha’Allah.

Pour toutes informations et réservations :

  • Basso-Cambo : Ilyas – 06 03 84 25 39
  • Blagnac : Abdelwahed – 06 03 84 71 58
  • Cugnaux, Castanet, Ramonville : Abderrahim – 06 03 84 72 95
  • La Faourette : Miloud – 07 83 05 59 71
  • Portet-sur-Garonne : Abdelkhaleq – 06 95 01 55 02

 

N.B : Les sacrifices se feront manuellement et sans électronarcose (étourdissements).
Agneaux de plus de 6 mois, et moins d’1 an, élevés en France, de race à viande.

Image non contractuelle*.

Il est impératif de venir chercher votre agneau au lieu de rendez-vous qui
sera prévu à cet effet. Tout agneau non récupéré sera perdu. Pour des raisons sanitaires, le
service vétérinaire de l’abattoir peut retenir certains abats ou la tête de votre carcasse.

 

Merci pour votre compréhension.

24Juin/18

A quelque chose malheur est bon

« A quelque chose malheur est bon » est un proverbe souvent utilisé par le commun des mortels pour se consoler ou avouer son impuissance.

 

Quant au Croyant, il sait que tout ce qui arrive dans l’univers comme silence ou mouvement, de l’infiniment petit à plus, procède de La Volonté divine et de Sa Sagesse parfaite. Il est convaincu que n’arrive que ce qu’Il veut et que toute chose arrivée a été destinée par Lui, 50 mille ans avant qu’Il n’ai créé les cieux et la terre.

Notre Seigneur est Le seul Parfait et toutes Ses actions oscillent entre Sa Sagesse infinie et Sa Miséricorde. Dès lors, le Croyant dépasse l’étroite vision liée à la nature humaine et se rappelle ces versets sublimes :

  • Il se peut que vous détestiez une chose dans laquelle Dieu a mis un grand bien (Coran 4:19);
  • (Or) il se peut que vous détestez une chose qui soit (finalement) du bien pour vous; (à l’inverse) il se peut que vous aimez une chose qui soit un mal pour vous. Dieu sait et vous ne savez point (Coran 2:216).

 

Pour en témoigner, la reconversion cette semaine de Jean-Claude à l’islâm, le père de Guillaume (Zakariyya) décédé le vendredi, jour de l’Aidul-Fitr 1439, à Relizane (Algérie).  

Il avait aimé y vivre et y mourir, mais il renonça à son projet pour rester à côté de son père pour l’appeler à l’Islâm par le comportement. Allâh avait décrété qu’il allait y mourrir, puis exauça son voeux car son père qui s’est dit « fier de Guillaume » vient d’embrasser l’Islâm à l’occasion de son séjour en Algérie, à l’occasion de l’enterrement de Zakariyya. C’est, nous a t-on confié, en raison (seconde) du la solidarité de la communauté lors de ce décès. Qui l’aurait pensé ? « Allâh sait et vous ne savez pas ».

 

De très nombreux exemples, passés et présents, sont à méditer, dont :

  • l’histoire du Prophète Mûssâ (qu’Allâh le bénisse!) et de Al Khidr (l’homme vert) suffirait pour s’en convaincre (sourate 18, versets 60 et suivants);
  • le traité de paix signé à Hudaybiyya par le Messager béni avec les associateurs Mecquois, qualifié par le Coran ensuite de Victoire (Coran 48:1) et l’accueil pour le moins mitigé qu’ont réservé bon nombre de compagnons du Messager béni, dont Umar ibn al-Khattâb, le meilleur compagnon après Abu Bakr as-Siddîq, le 2ème Khalife orthodoxe de l’islam (qu’Allâh les agrée tous!), à sa signature avant la révélation. Ce qui allait être le tournant et la réalisation du Message naitra de là. Allâh Seul le savait;

 

C’est dire que les épreuves désagréables que subissent nombre de musulmans, des vexations aux insultes de tous les jours, ont des sages raisons que Allâh Seul sait et que les évènements nous démontrent jour après jour. Seule la foi bien comprise, faite de connaissance véritable de Dieu et la réelle confiance en Lui qui en est le fruit, accompagnée de patience et de prières, permettront de surmonter dignement et avec l’agrément divin ces épreuves. Allâh n’a besoin de rien. Il est L’Omnipotent, Le Tout-Puissant et L’Irrésistible. Pharaon, Coré (Qârûn) et Abraha, pour ne citer qu’eux, en savent quelque chose!

 

Ô Le Miséricordieux! Le Sage par Essence et par Excellence! Ô Le Vivant, l’Omniscient et Omnipotent! Secours Ta Religion et Tes serviteurs croyants, et raffermis leur foi et leurs pas et accorde-leur La victoire!