All posts by mmt_nv

06Jan/21

La communauté digitale de votre mosquée

Assalmu alaikumu wa rahmatullahi wa barakatuh !

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre les activités de votre mosquée. Que cela soit en présentiel, quand cela est possible, ou sur les réseaux sociaux, la communauté qui gravite autour de la mosquée ne cesse de s’agrandir. Et celle-ci dépasse largement le cadre local puisque vous êtes nombreux à nous suivre au-delà des frontières alhamdulillah. Vous êtes également très nombreux à visiter notre site internet comme peut en témoigner ce nombre de 1 650 986 visites sur l’année 2020. 

 

Nous partageons avec vous cette infographie qui résume en quelques chiffres votre engagement et votre fidélité. 

 

Nous pouvons que nous réjouir et nous vous invitons à partager et à inviter vos proches à nous rejoindre Incha’ALLAH

 

Pour nous suivre : 

Facebook : https://www.facebook.com/MosqueeMirailToulouse 

Instagram : https://www.instagram.com/mosqueemirail/ 

Twitter : https://twitter.com/Mosquee_Mirail 

Youtub : https://www.youtube.com/user/mosqueemiaril 

 

Qu’Allah bénisse tout effort visant Son agrément et fasse du jour de Sa rencontre le meilleur de nos jours

 

Wassalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.

 

 

 

01Jan/21

Prière du vendredi du 1er janvier 2021 au sein de Votre Mosquée

Assalâmu ‘alaikumu wa rahmatullâhi wa barakatuh !

 

La mosquée du mirail propose aux fidèles toulousains la célébration de la prière du vendredi ce 1er janvier 2021. Elle se fera, insha’Allah, dans la limite stricte de distanciation qui nous oblige à n’occuper que 20 % des capacités initiales d’accueil des fidèles.

 

La mosquée sera ouverte à partir de 12h00, insha’Allah, pour une célébration débutant à 13h00. Ce faisant, nous comptons sur Allâh, puis sur votre discipline exemplaire dans le respect des mesures sanitaires imposées suivantes:

  • D’être extrêmement vigilant en matière de comportement fraternel pour occuper les places disponibles; le bon comportement, si cher en islam, est bien plus important que l’aspect administratif. Préférer l’autre a soi serait, en la circonstance, la devise: pas de cohue ni de bousculade;
  • Le strict respect des règles de sécurité inhérentes à tout rassemblement en cette période délicate dans les lieux de culte, entre autres, le port du masque obligatoire et la distanciation;
  • Ne recevoir que les adultes hommes pour qui la prière du vendredi en groupe à la mosquée est une obligation, cela au vu du nombre de places extrêmement limité. Ne sont donc pas inclus les femmes et les enfants non pubères (moins de 15 ans) ainsi que toute personne fragile.
  • Pensez à apporter votre tapis de prière pour limiter les risques de contamination du lieu de prosternation et matériel d’appoint pour la prière sur le bitume, et éventuellement la pluie, dans cette période de manque de places dans l’enceinte couverte et équipée;
  • Votre vigilance et votre collaboration sont plus que jamais de mise afin de nous protéger mutuellement.

 

Les prières quotidiennes sont déjà assurées, Al hamdulillah, dans les limites de la capacité d’accueil des locaux provisoires.

 

En raison du couvre-feu, de 20h à 6h :

  • La prière du Icha sera célébrée à 19h15, inshaAllah, pour une fin d’office espérée au plus tard à 19h30;
  • Les « Live » sont également maintenus les mardis et samedis entre 20h30 et 21h30

 

Les cours du week-end sont assurés, en présentiel, dans le créneaux suivants:

  • Samedi 13h30 – 15h00: explication du Coran et des Noms d’Allâh;
  • Dimanche 15h45- 17h00: « découverte de l’islâm »
  • Dimanche 18h00 – 19h00: « le dogme de l’imâm Malik »

 

Qu’Allah Le Très-Haut nous assiste et nous guide dans son adoration !

 

Wassalâmu ‘alaikumu wa rahmatullâh

25Déc/20

Prière du vendredi du 25 décembre au sein de Votre Mosquée

Assalâmu ‘alaikumu wa rahmatullâhi wa barakâtuh !

 

Malgré les mesures très restrictives concernant la célébration du culte la mosquée du Mirail propose aux fidèles la célébration de la prière du vendredi ce 25 décembre. Elle se fera, insha’Allah, dans la limite stricte de distanciation qui nous oblige à n’occuper que 20 % des capacités initiales d’accueil des fidèles.

La mosquée sera ouverte à partir de 12h00, inshaAllah, pour une célébration débutant à 13h00. Ce faisant, au vu de l’énorme attente des croyants de revenir à la mosquée malgré tout, nous comptons sur Allâh, puis sur votre discipline exemplaire dans le respect des mesures sanitaires imposées suivantes :

 

  • D’être extrêmement vigilant en matière de comportement fraternel pour occuper les places disponibles; le bon comportement, si cher en islam, est bien plus important que l’aspect administratif. Préférer l’autre a soi serait, en la circonstance, la devise : pas de cohue ni de bousculade;
  • Le strict respect des règles de sécurité inhérentes à tout rassemblement en cette période délicate dans les lieux de culte, entre autres, le port du masque obligatoire et la distanciation;
  • Ne recevoir que les adultes hommes pour qui la prière du vendredi en groupe à la mosquée est une obligation, cela au vu du nombre de places extrêmement limité. Ne sont donc pas inclus les femmes et les enfants non pubères (moins de 15 ans) ainsi que toute personne fragile.
  • Pensez à apporter votre tapis de prière pour limiter les risques de contamination du lieu de prosternation et matériel d’appoint pour la prière sur le bitume, et éventuellement la pluie, dans cette période de manque de places dans l’enceinte couverte et équipée;
  • Votre vigilance et votre collaboration sont plus que jamais de mise afin de nous protéger mutuellement.

 

Les prières quotidiennes sont déjà assurées, Al hamdulillah, dans les limites de la capacité d’accueil des locaux provisoires.

 

En raison du couvre-feu, de 20h à 6h, la prière du Icha sera célébrée à 19h15, inshaAllah, pour une fin d’office espérée au plus tard à 19h30.

 

Les « Live » sont également maintenus mais :

  • Les mardis entre 20h30 et 21h30;
  • Les samedis entre 18h00 et 19h00;

 

Les cours du week-end sont assurés, en présentiel, dans le créneaux suivants :

  • Samedi 13h30 – 15h00 : explication du Coran et des Noms d’Allâh;
  • Dimanche 15h30 – 17h00 : « découverte de l’islâm »
  • Dimanche 18h00 – 19h00 : « le dogme de l’imâm Malik »

 

Qu’Allah Le Très-Haut nous assiste et nous guide dans son adoration !Wassalâmu ‘alaikumu wa rahmatullâh

02Déc/20
Pour un imâmat au service des Musulmans

Pour un imâmat au service des Musulmans

L’imâm est, étymologiquement, le guide. Celui qui est devant, montre le chemin, précède les autres, le responsable d’un groupe humain. Le terme est utilisé dans le Coran pour désigner les prophètes ainsi que ceux qui ont guidé les croyants après eux. Dans l’entendement commun, il est compris comme celui qui dirige les prières communes, célèbre les mariages et délivre des sermons, notamment ceux du vendredi. S’il est rétribué pour cette fonction dans certains pays, en tant que « imâm-fonctionnaire », en France et dans nombre de pays son salaire incombe parfois aux fidèles mais il est généralement bénévole, n’attendant que d’Allâh sa récompense, ici-bas comme dans l’au-delà. Pour exercer cette fonction, aucun diplôme n’est requis, même si la compétence et la piété restent les qualités à réunir chez celui qui est appelé à éclairer les enseignements de l’islâm.

 

L’imâm devrait être désigné par ses coreligionnaires, les fidèles qu’il connaît et qui le connaissent, qu’il fréquente et aime et vice versa, et non pas parachuté par un groupe de pression politique ou religieux, et encore moins autoproclamé, conformément à l’éthique musulmane qui veut que « l’on ne donne pas le pouvoir à celui qui le demande ». Ce dernier qui cherchera à occuper une telle fonction par ambition, même animé par les meilleures intentions, aura à cœur de satisfaire un projet personnel ignorant ou sans redouter les conséquences de la prise de responsabilités qui lui vaudra le jour J l’humiliation s’il n’a pas été de ceux qui ont craint leur Seigneur en donnant à chacun son droit. Or, le plus savant de la communauté qu’il guide, l’imâm, devrait aussi être celui qui craint le plus Allâh, comme l’affirme le Coran.

 

L’imâm devrait jouer le rôle de dirigeant de la structure qui l’a chargé d’une si importante responsabilité, bénévolement ou contre salaire. C’est dans cet esprit que dans l’islam matinal, le terme était employé pour désigner naturellement le chef de la communauté qui dirigeait aussi les prières à la mosquée, de droit. Occupé par ses lourdes et multiples occupations au sommet de l’État, il se faisait souvent remplacer pour la direction des offices, tout en en gardant la prérogative, notamment lors de la prière des deux fêtes où le message pouvait avoir un impact politique, au sens de gestion des affaires de la communauté dont il est responsable, certain.

 

Si « l’imâm-fonctionnaire » ne saurait prétendre à une fonction autre que cultuelle, dans le contexte de séparation du culte et de l’État, comme en France, l’imâm devrait exercer aussi la direction de l’association qui dirige la mosquée, sous peine d’assister aux nombreux problèmes récurrents inhérents à la direction bicéphale dont beaucoup de mosquées sont coutumières. En effet, au président de ladite association, pas toujours très savant en matière de religion, incombe la charge de gérer les affaires administratives, comme le lui octroie les statuts. Mais, dans les faits, c’est l’imâm qui est reconnu par les fidèles qu’il côtoie plus et aide au quotidien. Malgré donc la « bonne volonté » de ce dernier, il n’est pas rare que des antagonismes naissent, alimentés par les égos et les ragots, chaque fois que l’Adoré est oublié et que Satan s’empare des fils d’Adam.

 

Bien que les deux fonctions ne requièrent pas les mêmes compétences et qualités humaines, l’idéal serait de disposer d’un « imâm-président » bénévole, pour le bien de la communauté, même si cela peut être mal interprété comme étant un « cumul des mandats » ou « soif de pouvoir ».
A défaut du candidat idéal réunissant les compétences à la hauteur des responsabilités, le bon gestionnaire déléguera l’imâmat à plus érudits en matière religieuse, le plus important au final, car la structure n’étant qu’un moyen pour arriver au but, qui n’est que l’agrément divin !
Dans ce contexte, exiger l’agrément d’une structure administrative externe au lieu d’exercice, fusse telle composée de personnes dont les compétences en matière religieuse soient reconnues, est étrangère à l’esprit de l’islâm et loin d’aider à organiser cet islam dit de France.

 

Imposer des imâms aux mosquées suppose que les maisons d’Allâh appartiendraient aux « nominateurs » qui devraient aussi pouvoir rémunérer les officiers du culte, chose impossible dans la durée sans l’intervention active de l’État, réputé pourtant indépendant du culte depuis 1905. De plus, ce serait la plus grande insulte faite aux fidèles qui seraient, encore une fois, traités comme des inaptes, incapables et incultes qui auraient besoin de direction imposée dans des édifices qu’ils ont pourtant eu tant de mal à financer, à construire et à entretenir.

 

Penser qu’en désignant les imâms on résoudrait le problème du « radicalisme » ou de « l’islamisme politique » est la théorie erronée distillée par des instruits, loin d’être savants, à la recherche de succès audiovisuels, populistes ou en librairie ou de subventions imméritées. L’expérience récente prouve, si besoin en était, la fausseté de cette malhonnête manœuvre intellectuelle et l’inefficacité de sa mise en pratique.

 

Ceci n’est pas étonnant parce que cette théorie n’est basée que sur de la «sociologie» dévoyée, et non sur une vraie connaissance des musulmans et de l’islâm, leur religion, qui engage la conscience individuelle devant le Seigneur des mondes et appelle tout individu à prendre ses responsabilités en préparation du jour J, jour où « aucune âme ne pourra rien pour une autre ». L’imâm, à l’instar du Prophète béni, n’a qu’une mission : faire parvenir le message divin dans toute sa clarté. Si tel n’était pas le cas, libre à chacun d’aller le rechercher ailleurs, y compris chez des ignorants qui officient hors mosquées.

 

Laisser les Musulmans des mosquées choisir librement leurs guides, en citoyens responsables, puis les accompagner juridiquement et logistiquement dans la gestion de leurs lieux de vie, tout en encourageant un partage d’expériences et de compétences, est la seule solution raisonnable, viable et respectueuse des Musulmans et de leur religion et de leurs imâms. C’est de ces mosquées et de leurs dignes représentants que l’État, à travers tous ses représentants, trouvera ses légitimes interlocuteurs pour un bien-vivre-ensemble !

 

Crédit photo de la couverture : Trouve Ta Mosquée